Live Report

Album-souvenir Baleapop #7

Album-souvenir Baleapop #7

Baleapop vous connaissez ? Saint-Jean de Luz en pays basque ?  On est partis à la découverte de ce « mini » festival qui résonne grandement. Laissez-nous vous dresser le tableau… Petit port, sardines grillées, chipirons, plage, océan, performances, jeux, art, musique !

Les sacs posés, on entend au loin les basses du label parisien Plaisir Partagé qui annoncent le circuit d’ouverture. Leurs vibrations nous conduisent tout droit devant une poissonnerie… Sérieusement, une poissonnerie ! Sous ce spot d’exception Master Phil,  Pépé Del Noche et Shelter envoient une pleine sélection house, techno, disco, acid, avec une petite casse-dedi aux lyonnais the Pilotwings. Le set est au rythme des vagues avec ses hauts, ses bas, ses quelques transitions hasardeuses, et ses pépites clinquantes. Les sourires sont bien présents et le vent chargé d’air marin sublime l’instant.

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© Laurence Revol

On s’arrête là ?

Hors de question. Il est bientôt l’heure du crime et on sait que les Sheitan Brothers investissent le Pub du Corsaire quelques rues plus haut. A peine passé le pas de porte, les Sheitan mitraillent !  Des torpilles disco en veux-tu en voilà, des pures trouvailles World et des sons d’orient à faire danser un mort. A ce stade, les batteries sont plus que pleines. Le duo a bichonné son mix et a joué la carte de la montée… Plus moyen de s’arracher au dance-floor. On y est on y reste !  Jusqu’à clôture… Bonus : ils réitéreront la performance au parc le lendemain.

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Bealeabeach à Cenitz

Lendemain de soirée, imaginez : la house aérienne de Jamie Tiller, un bassin réhabilité en piste de danse, le tout surplombant la plage et l’océan…  En prime ? Un accueil du staff extrêmement chaleureux, des glaces au rhum et à la vodka, des arroseurs, des maquilleuses et des plateaux de fruits de mer. Ouais Ouais… On se détache de ce qui nous étrique, on fait péter le monoï et on croque à pleine dent ! Il est 16h, on ressemble à des sioux et le boss des labels Music From Memory / secondcircle nous offre une envolée sauvage. Pure pure disco !

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© Laurence Revol

Bienvenue au parc

Quatre coups de soleil et une session guinguette plus tard, on accourt vers le parc Duconténia où se déroulera la nuit 1 du festival. Sur place,  Dolkraut nous fout le frisson ! Pascal Pinkert souhaitait voir son projet évoluer vers un véritable live en plus de ses apparitions en tant que DJ… C’est réussi.  Le mélange de sonorités tribales et de kraut-funk acide est hypnotisant, le show est chargé de mystères.

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Tout émoustillés par ce live et en quête d’exploration,  on a plaisir à errer dans le parc où l’on découvre le coin pour se pécho, le coin pour foutre gentiment le bordel (faut pas nous le dire deux fois), les « kangouroumatons » des copains de kiblind, une performance de skate VS bpm, une plantation de barres métalliques qui pourrait faire penser à un cimetière militaire, mais qui se révèle être un beau et formidable terrain de jeu.

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© Laurence Revol

On a bien couru, on a bien rit. On peut aller se poser devant Suuns. Autrement dit, partir à la découverte du surnaturel ! Véritable expérience cognitive, on ne saurait décrire avec exactitude ce qui s’est passé durant ce concert. L’alliage dissonant guitares, synthés, machines, batterie, voix, est magnétique. Ce qui est sûr, c’est qu’on a fini par se noyer dans ces textures à la fois lourdes et sensuelles. Petit bémol toutefois : l’heure de passage nous a semblée trop tardive pour ce quatuor cérébral et leurs tempos assez lents. Un passage plus reculé dans la soirée les aurait d’avantage mis en valeur.

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Un peu groggy, on va retrouver nos fous furieux Sheitan brothers qui n’avaient visiblement pas envoyé toutes leurs cartouches la veille. Public frénétique et ambiance électrique devant le bar où trône le duo. Les festivaliers s’y sont rassemblés en masse ! Une fois encore le mix est affolant, irrésistiblement dansant. Affichant une belle complicité et de larges sourires, on peut dire que les deux comparses en chemises hawaïennes se seront démarqués. Bravo les gars.

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Baleabeach acte 2

Même recette que la veille, même énergie, même soleil. Cette fois, pas de house disco mais la techno massive de Traxx. Le début de set est laborieux avec quelques pains, mais le chicagoan fini par trouver son rythme et remue les foules. Le genre de frappe qu’on est habitués à retrouver en fin de soirée, mais ok. De toute façon on est partis pour être déphasés, ça nous va très bien.

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©Simon Noizat

Retour au parc

2e soir et ultime virée pour nous. On retiendra notre coup d’amour : dEbruit.  Magnifique clôture  de soirée, le live est enivrant, volubile ! Le musicien et explorateur nous offre des rythmes venus des 4 coins du globe mâtinés d’électro. A ce stade une seule envie : danser jusqu’à asthénie.  Les festivaliers sont envoûtés, et c’est un coup en plein cœur que l’on reçoit au moment où le show doit s’arrêter…

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Il est maintenant temps pour nous de rentrer, mais qu’est ce qu’on se sera régalé ! La taille, l’énergie impulsée par ses organisateurs et la sérénité qui y plane, constituent tout le charme du Baleapop festival.

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Tuyaux :

Coût total du festival : 30€

Voyage depuis Lyon : environ 7h en covoit. Peut aussi se faire en train+bus, ou encore en avion.

Logement sur place en camping, hôtel ou Airbnb (recommandé de faire sa résa un peu à l’avance, sinon c’est dodo sur la plage).

Infos ++ : http://www.baleapop.com/home

Photos ++ : https://www.facebook.com/pg/baleapopfestibala/photos/?ref=page_internal


#BALEAPOP7

 

RTU

septembre 2nd, 2016

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