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« Midi Dans La Gueule Du Monde » avec Les Filles de Illighadad

Dans cet opus de #MidiDansLaGueuleDuMonde, Mathieu nous emmène dans la région d’Abalak, plus précisément à Illighadad, dans la brousse du Niger. Il passe l’heure en compagnie du groupe Touareg Les filles de Illighadad.
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Le groupe est mené au chant et à la guitare par Fatou Seidi Ghali. Elle est l’une des seules guitaristes féminines de musique touareg, dans un monde dominé par le genre masculin. Avec ses cousines, Alamnou et Mariame, et du virtuose Ahmoudou Madassane (que l’on connaît pour ses collaborations avec Bombino), elles vont à l’essence de cette musique des « ishumars », les résistants. Elles la mélangeant sur scène avec la tradition du Tende, enregistrant leurs morceaux dans un grand studio ouvert : le désert. Une musique minimaliste, poétique et féminine où les rythmiques transes et ancestrales des Tendes viennent soutenir un blues lancinant et mélodieux. L’Amour, la religion, les difficultés de la vie, la joie de la communauté, la glorification de la nature et la culture Touaregs sont les thèmes distillés au gré de leurs morceaux.
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Tout est parti d’une vidéo filmé avec un téléphone portable , puis un enregistrement live dans le désert pour leur premier EP. Ça leur permet de tourner dans le monde et de se faire connaître pour enfin sortir leur premier album, Eghas Malann, fin octobre sur le label Sahel Sounds . Cette rencontre est particulière car Mathieu les reçevait pour la deuxième fois chez lui à l’occasion de leur concert à Lyon. De là est née une confiance qui nous permet de découvrir la culture touareg d’une manière unique, entre désert et scènes européennes. L’aventure continuait le week-end dernier, dans le cadre du festival Génériq à Dijon, où Les filles de Illighadad et Mathieu se sont donné rendez-vous comme de vieux amis.
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