Sono Mondiale : Rizan Said, Praed, Cheb Gero

Sur cette nouvelle saison, le Sucre dépasse les frontières et affirme sa volonté de décloisonner les musiques électroniques.

Dans le giron de l’été dernier, les samedis sont l’occasion de toutes les dérives phoniques invitant à voyager : Mélopées mineures du Moyen Orient, Cumbia électronique du continent sud-américain ou encore bubble-gum music de la pointe du continent africain.

D’Est en Ouest, le globe a été parcouru à la recherche des innovations et talents encore trop peu entendus en France.

Chaque étape du programme réunit pêle-mêle diggers curieux de l’hémisphère nord et artistes émergents, innovants, de l’hémisphère sud.

Sono Mondiale est un manifeste pour une autre musique, singulière et novatrice, loin des codes des musiques électroniques, qui ne pourra que vous appeler tout entier à entrer dans la danse.

 Rizan Said

Producteur et multi-instrumentaliste syrien, Rizan Said a collaboré dès les années 90 avec bon nombre de chanteurs comme Omar Souleyman et ainsi participé à l’émergence et la diffusion d’une scène musicale moderne syrienne. Là où les synthétiseurs pourraient rendre la musique artificielle et figée, la vitesse torrentielle et le toucher de Rizan apportent une nouvelle vie aux sons syriens et kurdes.

Praed 

Fondé par Raed Yassin et Paed Conca en 2006, Praed est un groupe de musique qui peut être décrit comme un mélange de musique populaire arabe, de jazz et d’électro. La même année, le groupe fait sa première performance au festival Al Maslakh en Suisse, suivi d’un concert au Irtjal festival à Beyrouth. Depuis, le groupe tourne internationalement dans des festivals au Japon, en Europe et au Canada. Il est composé de deux membres réguliers : Raed Yassin au synthétiseur, mix et vocaux et de Paed Conca à la clarinette, bass et au mixage.

Cheb Gero

Cheb Gero est un collectionneur passionné de musique et manipule tous les différents supports de diffusion, des 78 tours jusqu’aux cassettes. Après avoir été disquaire pendant de nombreuses années, c’est dans un esprit « archives » et animé par un désir d’« explorer le monde en musique » qu’il lance Akuphone. Dans une approche relevant de l’archéologie musicale, il cherche à mettre en lumière le travail d’artistes, musicien.ne.s, chanteurs et chanteuses qui, dans les pays dits occidentaux, sont méconnu.e.s ou tombé.e.s dans l’oubli.